Condamné

 

Je voudrais avoir le privilège d’attirer un petit bout de ton coeur

sans en faire un sacrilège en jouant les disséqueurs.

Je m’avance sur une route où il n’y a que ton image

et ce n’est pas que je redoute de ne voir qu’un mirage

mais je m’avance vers toi à travers cette route immense

Bien que tu n’entendes ma voix te rejoindre sera ma performance.

 

Comme un condamné marchant tête basse vers l’échafaud

prêt à être guillotiné car quelqu’un peut-être l’attend là-haut

j’entends battre mon coeur tels les tambours de l’exécution

et je ne connais plus la peur ne voyant ici que la soumission.

Quoiqu’il en soit

Je saurai retenir tous mes soupirs pour ne pas sortir de ta pénombre;