On ne renie pas si aisément ses racines

Tu plies dans le vent, toi qui n’as jamais fléchi.

A force de supporter on se promène

entre terre et ciel comme un arbre …

Comme des arbres endurcis par le temps

on s’étire encore vers le haut et si parfois on se balance

à ta seule pensée on se redresse

Tu vois la fierté nous reste et cet incommensurable orgueil nous guette

lorsque muets

on néglige de te dire qu’on t’aime.